Comment trouver un travail au Canada en PVT ? Focus sur Toronto

Publié le 1 mai 2024
par Gwen, 29 ans, passionnée de voyage depuis toute petite, enchanté ! Je partage avec toi des conseils voyages, bons plans et récits de voyage.
Vue aérienne de Toronto

Considéré comme un eldorado, le marché du travail canadien a pas mal évolué ces derniers temps et très concrètement, on ne t’attend pas. Même si le PVT t’offre la possibilité de travailler pendant 24 mois, il peut être perçu par les employeurs comme un engagement temporaire où tu ne cherches pas à t’investir sur le long terme. Pour maximiser tes chances de trouver un travail au Canada, je te détaille dans cet article comment rédiger ton CV au format canadien, les sites sur lesquels effectuer tes recherches ainsi que mes conseils pratiques.

Chercher un travail avant de partir en PVT Canada. Bonne idée ?

Généralement, les employeurs souhaitent que tu sois disponible rapidement une fois le processus de recrutement engagé. Dans le cas où tu n’es pas encore au Canada, cela peut être clairement un frein à ta candidature, qu’ils ne considèrent même pas. De plus, pour pouvoir travailler, il te faudra ton NAS ainsi qu’un compte bancaire canadien. Démarches impossibles à faire si tu n’es pas sur le territoire canadien.

Néanmoins, quelques semaines avant ton arrivée, tu peux commencer à te familiariser avec le marché canadien en commençant à regarder les opportunités professionnelles. Tu peux également mettre ton CV, à jour et au format canadien, sur des sites de recrutement type LinkedIn. Enfin, si des offres d’emploi t’intéressent, n’hésite pas à prendre contact avec les recruteurs en leur signalant ta date d’arrivée au Canada.

Rédiger un CV au format canadien

Appelé « résumé » au Canada, le CV canadien est différent sur le fond comme sur la forme en comparaison au CV français. Je rentre dans les détails dans les points suivants. Néanmoins, dans tous les cas, garde en tête que ton CV doit être rédigé de façon à répondre à l’offre du poste auquel tu postules. Ainsi, ne fait apparaître sur ton CV que les éléments pertinents.

La mise en page d’un CV Canadien

  • Nombre de pages : à l’inverse de la France, ton résumé peut contenir 1, 2 voire 3 pages (si tu as plus de 10 ans d’expérience). Attention toutefois à ne pas te disperser. Les recruteurs passent généralement que quelques secondes par résumé.
  • Format : le format A4 n’est pas utilisé au Canada. Il te faudra utiliser le format « letter » (21,6 par 27,9 centimètres)
  • Police et taille de la police : comme pour ton CV français, utilise une police professionnelle et lisible (11 ou 12 pts)
  • Couleurs : attention aux fonds de page trop colorés ou sombres. Les CV sont souvent photocopiés en noir et blanc. Néanmoins, si tu es designer ou graphiste par exemple, tu devras montrer ta créativité à travers ton résumé.

Les informations à indiquer dans un CV canadien

Données personnelles

  • Nom complet
  • Ville où tu résides
  • Coordonnées pour te joindre : numéro de téléphone canadien et email

C’est tout. Au Canada, toutes autres informations personnelles (âge, situation maritale, nationalité, etc.) sont considérées comme discriminatoires. Tu ne devras donc pas les indiquer dans ton dossier de candidature. C’est également le cas pour la photo. Tu ne mettras pas de photo sur ton résumé.

Titre et phrase de présentation

Dans l’en-tête, je te recommande d’indiquer le poste visé. De plus, pour donner une touche un peu plus personnelle, je t’incite à écrire 2 ou 3 lignes pour te présenter brièvement. Souvent lu en premier par les recruteurs, ce petit paragraphe doit inciter le recruteur à en apprendre davantage sur toi, et ce que tu peux apporter à l’entreprise. C’est le moment d’indiquer tes points forts pour l’emploi visé.

Expériences professionnelles

Tout d’abord, tu ne sélectionneras que les expériences professionnelles qui peuvent être considérées comme un atout pour l’emploi que tu souhaites décrocher. Pour chaque expériences pertinentes, il te faudra mentionner les informations suivantes :

  • Nom de l’entreprise : dans le cas où tu as travaillé dans une entreprise française, le recruteur ne saura pas forcément de quoi il s’agit. Dans ce cas, tu peux indiquer en quelques mots le secteur de cette entreprise. Si tu trouves un équivalent au Canada, c’est encore mieux ! Par exemple, pour la SNCF, l’équivalent canadien est Via Rail.
  • Date de début et de fin
  • Position occupée : si tu n’es pas certain de l’équivalent au Canada de ta profession, tu peux faire une recherche sur l’outil CNP (Classification Nationale des Professions), mis à disposition par le gouvernement canadien.
  • Le détail de tes missions : soit le/la plus clair.e et précis.e possible. Le but étant de démontrer les résultats que tu as apporté à l’entreprise.

Les expériences étant beaucoup valorisées au Canada, je te conseille de mettre cette section en haut de ton résumé.

Études / Parcours scolaire

Au Canada, l’expérience professionnelle est davantage valorisée que les diplômes. D’autant plus que dans ton cas, il y a de fortes chances que tu aies obtenu un diplôme français. Je ne dis pas que ton diplôme ne vaut rien (ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dis), mais il y a de fortes chances que les recruteurs ne connaissent pas l’école ou l’université dans laquelle tu as obtenu ton précieux diplôme.

Aussi, les diplômes n’ont pas les mêmes dénominations. En effet, il n’existe pas, par exemple, ni de DUT ou de BTS au Canada. Je te conseille donc de trouver un équivalent canadien. Par exemple :

  • BTS/DUT :  » 2-year diploma »
  • Licence : « Bachelor » en anglais / « Baccalauréat » au Québec (oui, ça peut prêter à confusion)
  • Master : « Master » (celui-là est simple)

Comme mentionné dans la section précédente, les expériences sont davantage favorisées en comparaison avec les diplômes. Je te recommande donc de commencer par tes expériences professionnelles puis, ensuite, indique tes études.

Compétences et langues

Dans cette section indique tes compétences professionnelles et personnelles que tu peux apporter en lien bien évidemment avec le poste auquel tu postules. Si tu as des compétences informatiques (Excel par exemple) tu peux également le mentionner ici. Ai en tête que plus tu es précis.e et concis.e, mieux c’est. Ainsi, n’hésite pas à indiquer ce que tu sais faire. Par exemple, pour Excel, tu peux indiquer que tu sais faire des tableaux croisé-dynamique et des rechercheV (les fameux incontournables).

À propos des langues, indique les langues que tu parles ainsi que ton niveau pour chacune d’entre elles. Dans le cas où tu as passé des tests de langues, tu peux mentionner ton score.

Rubrique additionnelle

Si tu souhaites rajouter davantage d’informations (centres d’intérêts, publication, bénévolat, etc.) tu peux le faire dans cette dernière session.

À noter que le bénévolat est très valorisé au Canada. Par conséquent, dans le cas où tu as des expériences de bénévolat, n’hésite surtout pas à les inclure dans ton CV !

Mon CV au format canadien

Bon, il n’est pas parfait mais ce CV m’a permis d’obtenir plusieurs entretiens ainsi que 2 jobs. Je l’ai réalisé avec CVdesignr mais tu peux utiliser Canva ou tout simplement Word.

première page de mon cv canadien mentionnant mes expériences professionnelles ainsi que mes compétences
deuxième page de mon cv canadien indiquant mes études

Rechercher un travail au Canada, et plus particulièrement à Toronto

Les opportunités pour trouver un travail au Canada sont partout ! Les annonces peuvent être directement des pancartes dans les magasins cherchant de l’aide, sur Internet, ou grâce à une rencontre.

Porte-à-porte

Cette méthode ne s’applique pas à tous les métiers. Néanmoins, si tu travailles dans la vente au détail ou dans la restauration, la meilleure solution pour toi est d’aller déposer directement ton CV dans les établissements qui t’intéressent.

Essaie au maximum de transmettre ton CV directement au/à la responsable de l’établissement. Cela te donnera une chance de faire une bonne première impression et qu’elle/il se souvienne de toi dans le futur.

Tip : fais une liste des établissements ainsi que des personnes que tu as rencontrés quand tu as déposé ton CV. Cela peut t’être utile dans le cas où tu déposes de nombreux CV.

Les sites Internet pour trouver un travail au Canada

Indeed et LinkedIn sont les deux plus grosses plateformes Internet pour trouver un emploi au Canada. Je te recommande donc de mettre à jour tes profils sur ces deux sites. Si tu cherches un travail à Toronto, traduit ton LinkedIn en anglais pour qu’il soit lisible des recruteurs.

Néanmoins, ne te limite pas seulement à ces sites. En effet, de nombreuses offres ne sont pas publiées sur Internet. Les entreprises vont recruter des employés via d’autres moyens tels que le réseautage ou des boîtes d’intérim qui disposent déjà d’une liste de candidats. Aussi, certaines entreprises vont publier des offres directement sur leurs sites internet. N’hésite pas à faire une recherche des entreprises dans lesquelles tu souhaiterais travailler et à regarder directement leurs offres d’emploi.

Tip : ai un fichier Excel résumant toutes tes candidatures envoyées. Cela te permets de retrouver l’annonce facilement quand un recruteur te rappelle.

Nom entreprisePosteLien de l’annonceDate de candidatureStatus
Entreprise XYhttps://www…..MM/JJ/AAAAEn attente d’une réponse
Exemple d’un tableau Excel résumant tes candidatures

Le réseautage (networking) au Canada

Comme mentionné ci-dessus, le networking est fondamental au Canada. Il est difficile d’estimer le nombre exact, mais il semblerait que 70 à 80% des offres ne soient pas publiées sur Internet.

Pour travailler ton réseau, il va falloir parler de ta recherche de travail à toutes les personnes que tu rencontres. Sois subtil.e. Ne demande pas directement à cette personne si elle peut t’aider. Néanmoins, en abordant l’aspect professionnel (la fameuse question, tu fais quoi dans la vie ?), tu peux indiquer que tes journées sont occupées par ta recherche d’emploi. Logiquement, si la personne peut t’aider, ou connaît quelqu’un qui peut t’aider, elle le fera en te donnant ses coordonnées.

Tu peux rencontrer des personnes absolument partout. Des meetups spécialisés dans le networking sont organisés régulièrement dans des bars à Toronto. Au sport, à une soirée, à un cours de langue, les occasions sont nombreuses. Si tu n’es pas très à l’aise avec l’idée (no judgement, je ne suis clairement pas une fan du networking), tu peux commencer par participer à des soirées organisées par des francophones. Par exemple, à Toronto, tu as ChatOn events.

Tip : quand tu fais du networking, aies un moyen rapide de donner tes coordonnées à une personne fraîchement rencontrée. Tu peux notamment le faire en partageant ton profil LinkedIn.

Les boîtes d’intérim

Voici quelques noms de boîtes d’intérim au Canada :

Une fois inscrit.e auprès d’une boîte d’intérim, n’hésite pas à les relancer régulièrement pour savoir si elles n’ont pas une mission pour toi. En effet, elles vont généralement faire un stock de candidatures considérables dans lequel ton CV va finir par être noyé. Ainsi, en les appelant, tu montres ta motivation et tu augmentes tes chances qu’ils se souviennent de toi quand une mission correspondant à ton profil arrivera.

La lettre de motivation

Comment rédiger une lettre de motivation pour chercher un travail au Canada ?

Tout comme en France, tu auras la possibilité d’ajouter une lettre de motivation (cover letter en anglais) à ta candidature. Cela permet notamment de montrer ton intérêt pour le job ainsi que de démontrer à l’entreprise ce que tu peux leur apporter. Même si je t’avoue que j’ai l’impression que c’est une perte de temps, cela reste tout de même un incontournable. Les règles sont les mêmes que celles en France. Néanmoins, je te donne (ou rappelle) quelques conseils pour réussir ta lettre de motivation :

  • Comme ton CV, utile le format « letter » et non le format A4.
  • Personnalise chaque lettre de motivation pour l’adapter au maximum au poste auquel tu postules.
  • Met l’accent sur ce que tu peux apporter à l’entreprise. Montre tes compétences, les résultats atteints lors de tes précédentes expériences et explique pourquoi finalement tu es le candidat idéal pour ce poste.
  • Conclu ta lettre de motivation en mentionnant que tu es disponible pour discuter et répondre à toutes leurs questions lors d’un entretien fixé à leur convenance.
  • Bien évidemment, soigne ton orthographe et ta syntaxe. Tu peux utiliser BonPatron, Grammarly ou demander à ChatGPT de corriger tes fautes.

Mon exemple de lettre de motivation

Je ne te dis pas que cette lettre de motivation est parfaite. Néanmoins, elle peut te donner des pistes de réflexion. Je l’ai réalisé avec CVdesignr mais tu peux utiliser tout simplement Word.

Première expérience canadienne

Tu postules mais n’a aucun retour ? ou pire, tu reçois que des refus ? Une des raisons est que possiblement tu n’as pas encore de première expérience canadienne. Même si tu as de l’expérience en France, les recruteurs canadiens valorisent les expériences canadiennes et ont tendance à être méfiants s’ils n’en voient aucune sur ton CV. En effet, ils peuvent se demander si tu disposes des autorisations de travail nécessaires ou encore si tu comprends comment fonctionne le marché du travail au Canada. Aussi, ils demandent généralement des références, qui seront dans ton cas en dehors du Canada, ce qui peut être une barrière en termes de communication. C’est pour ces raisons que généralement il est difficile d’obtenir sa première expérience canadienne.

Néanmoins, une fois cette expérience canadienne acquise (quelle qu’elle soit), les barrières tombent petit à petit car tu auras démontré ta capacité à t’intégrer au marché du travail canadien !

Du coup, comment décrocher sa première expérience canadienne ?

Ce n’est pas facile mais n’hésite pas à te remettre en question et à commencer en bas de l’échelle en faisant des « petits boulots« . Tu pourras notamment travailler en tant que serveur dans un restaurant (il te faudra passer le SmartServe pour pouvoir servir de l’alcool), vendeur en magasin ou encore travailler dans un centre d’appel.

Dans le cas où tu aimerais travailler dans une entreprise spécifique, n’hésite pas à postuler à des postes pour lesquels tu es « sur-qualifié.é ». Les possibilités d’évolution au Canada sont plus importantes qu’en France. En effet, si l’entreprise voit que tu as les compétences, elle te fera davantage confiance pour te donner plus de responsabilités.

Une autre option est le bénévolat. Très valorisé au Canada, c’est également un bon moyen de développer ton réseau tout en se créant sa première expérience canadienne. D’ailleurs, si tu as des expériences de bénévolat, n’hésite pas à les inclure dans ton CV ! Pour faire du bénévolat à Toronto, tu peux consulter Volunteer Toronto.

L’entretien d’embauche au Canada

Le premier « vrai » entretien

Une première étape de faite : tu es contacté.e pour passer un entretien, congrats ! Maintenant, place à l’entretien d’embauche. Personnellement, je n’ai pas trouvé de grosse différence avec la France concernant les entretiens. Les mêmes questions reviennent très souvent :

  • Tell me about yourself : c’est généralement la première question. Comme en France, c’est l’occasion de te présenter et de mettre en valeur tes réussites professionnelles. Reste concis.e.
  • Why do you want to work here? : avant l’entretien, fais des recherches sur l’entreprise, sa mission, ses valeurs et sur ce qu’elle propose. Démontre que tu peux être un bon fit pour l’entreprise.
  • What are your strengths and weaknesses? : un classique. Pour les défauts, démontre comment tu travailles dessus pour les améliorer. Concernant les qualités, mets en valeur les qualités en relation avec le job.
  • Why should I hire you? : on y est, c’est le moment de tout donner. Démontre pourquoi tu serais un bon fit pour l’entreprise en soulignant par exemple tes précédents résultats acquis, les valeurs que tu partages avec l’entreprise, etc.
  • Do you have any questions? : c’est le moment pour montrer ton intérêt pour cette entreprise. N’hésite pas à demander des éclaircissements si certaines missions ne sont pas claires, à demander depuis quand le poste est vacant, quelles sont les prochaines étapes, etc.

Après ton entretien, tu peux envoyer un email de remerciement soulignant ton intérêt et ta motivation pour le job.

Le processus de recrutement

Malgré le fait que l’employeur puisse te virer en 2 semaines, j’ai été surprise par le nombre d’entretiens à effectuer. Je m’attendais à ce que le processus soit très rapide. Néanmoins, généralement, tu auras 4 à 5 entretiens avant de pouvoir recevoir une offre.

  • 1er entretien « RH » : ce premier court entretien (environ 15 minutes) est généralement conduit par les RH. Le but étant de confirmer les informations que tu as indiquées lors de ta candidature (ton statut de travailleur, ton nombre d’années d’expérience, et tes attentes en termes de salaire). Concernant le salaire, je te conseille de donner une fourchette (par exemple : 80-110K).
  • 2ème entretien : c’est le premier « vrai » entretien que tu auras avec possiblement ton/ta futur.e manager. Il peut durer jusqu’à 1 heure. 0 pression, mais généralement c’est à ce moment-là que tout se joue.
  • 3ème entretien : si tu travailles dans un domaine technique (Tech par exemple), tu auras probablement un entretien technique. Personnellement, j’ai eu un entretien où j’ai dû effectuer un exercice sur Excel pour démontrer mes capacités.
  • 4ème entretien et 5ème entretien : ces entretiens sont généralement avec les managers de ton/ta futur.e manager. Ils sont davantage faits pour te connaître davantage d’un point de vue savoir-être et voir si tu peux bien t’intégrer à l’équipe.

Dans le cas où tu passes toutes ces étapes, tu recevras une offre de la part de l’entreprise. Cette offre résume les conditions de ton recrutement et inclut notamment ton salaire, tes congés, tes missions, ton rôle et ta potentielle date d’embauche. Dans le cas où tu acceptes l’offre, le processus d’embauche débute !

Conseils pour les entretiens d’embauche au Canada

  • Prépare tes entretiens : renseigne-toi sur l’entreprise et ses valeurs. Prépare également les réponses aux questions les plus posées en entretien.
  • Sois à l’heure, poli.e et souriant.e : on n’a qu’une seule fois une première impression.
  • Sois concis.e : répond à la question posée de façon synthétique.
  • Ne critique pas tes anciens superviseurs (comme on ne critique pas ses ex en date)
  • Focalise toi davantage sur les choses accomplies et les résultats obtenus que sur tes diplômes.
  • N’hésite pas à poser des questions ou à rebondir sur ce qu’à dit ton/ta interlocuteur.ice. Garde en tête que l’entretien est davantage une discussion qu’un interrogatoire.

L’embauche au Canada

Tu es enfin arrivé.e au bout du processus de recrutement en acceptant l’offre émise par l’entreprise ! Maintenant, une toute dernière étape à passer avant d’être officiellement embauché.e : le check des références.

Les références

Au Canada, les employeurs vérifient quasi systématiquement ton parcours ainsi que tes compétences auprès d’anciens employeurs ou collègues qui sont donc tes « références ». Le but étant de confirmer que les informations indiquées sur ton CV sont correctes. D’ailleurs il peut être mentionné dans ton offre qu’elle est valable sous condition de la vérification de tes références.

Prépare donc une liste de tes références en indiquant leur nom, leur profession et leurs coordonnées. Si le recruteur en a besoin, il te la demandera. Personnellement, j’avais donné les contacts de mes deux précédentes boss en France, et l’entreprise leur a envoyé un questionnaire d’une dizaine de questions me concernant (mon rôle dans l’entreprise, pourquoi j’ai décidé de partir, les dates d’embauche, etc.). Du coup, ne ment pas trop sur ton CV car clairement il y a de fortes chances qu’ils vérifient !

L’aspect administratif

C’est vraiment la dernière étape. À ce stade, congrats tu es embauché.e ! Ton employeur va maintenant te demander ton NAS/SIN et tes informations bancaires pour pouvoir te virer ta paie directement sur ton compte. En fonction des entreprises, tu devras aussi remplir d’autres documents spécifiques.

Note : au Canada, tu es payé.e toutes les deux semaines.

Conseils pour trouver un emploi au Canada

Pour résumer ce long article :

1/ Se créer et faire marcher son réseau

2/ Ne pas hésiter à accepter une offre en dessous de ses compétences pour se constituer sa première expérience canadienne.

3/ Oser postuler même si tu n’as pas toutes les compétences requises

4/ Négocier son contrat : n’hésite pas à demander des avantages (plus de congés, télétravail, bonus, etc.). L’argent est beaucoup moins tabou qu’en France.

5/ Venir avec beaucoup d’économies dans le cas où tu ne trouves pas un travail rapidement. Dans notre cas, j’ai mis 3 semaines à trouver un travail. Néanmoins, Mehdi a mis 7 mois.

J’espère que cet article te sera utile pour trouver un travail au Canada et plus particulièrement à Toronto. J’espère au moins que je ne t’ai pas fais peur ! N’hésite pas à me dire en commentaires si j’ai oublié certaines choses. J’actualiserai cet article en fonction des retours que j’ai.

La Bise,

Gwen

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